889 resultados para Thyroid dysgenesis


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L’hypothyroïdie congénitale par dysgénésie thyroïdienne (HCDT) est la condition endocrinienne néonatale la plus fréquemment rencontrée, avec une incidence d’un cas sur 4000 naissances vivantes. L’HCDT comprend toutes les anomalies du développement de la thyroïde. Parmi ces anomalies, le diagnostic le plus fréquent est l’ectopie thyroïdienne (~ 50% des cas). L’HCDT est fréquemment associée à un déficit sévère en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdisme) pouvant conduire à un retard mental sévère si non traitée. Le programme de dépistage néonatal assure un diagnostic et un traitement précoce par hormones thyroïdiennes. Cependant, même avec un traitement précoce (en moyenne à 9 jours de vie), un retard de développement est toujours observé, surtout dans les cas les plus sévères (c.-à-d., perte de 10 points de QI). Bien que des cas familiaux soient rapportés (2% des cas), l’HCTD est essentiellement considérée comme une entité sporadique. De plus, plus de 92% des jumeaux monozygotiques sont discordants pour les dysgénésies thyroïdiennes et une prédominance féminine est rapportée (spécialement dans le cas d’ectopies thyroïdiennes), ces deux observations étant clairement incompatible avec un mode de transmission héréditaire mendélien. Il est donc cohérent de constater que des mutations germinales dans les facteurs de transcription thyroïdiens connus (NKX2.1, PAX8, FOXE1, and NKX2.5) ont été identifiées dans seulement 3% des cas sporadiques testés et furent, de plus, exclues lors d’analyse d’association dans certaines familles multiplex. Collectivement, ces données suggèrent que des mécanismes non mendéliens sont à l’origine de la majorité des cas de dysgénésie thyroïdienne. Parmi ces mécanismes, nous devons considérer des modifications épigénétiques, des mutations somatiques précoces (au stade du bourgeon thyroïdien lors des premiers stades de l’embryogenèse) ou des défauts développementaux stochastiques (c.-à-d., accumulation aléatoire de mutations germinales ou somatiques). Voilà pourquoi nous proposons un modèle «2 hits » combinant des mutations (épi)génétiques germinales et somatiques; ce modèle étant compatible avec le manque de transmission familial observé dans la majorité des cas d’HCDT. Dans cette thèse, nous avons déterminé si des variations somatiques (épi)génétiques sont associées à l’HCTD via une approche génomique et une approche gène candidat. Notre approche génomique a révélé que les thyroïdes ectopiques ont un profil d’expression différent des thyroïdes eutopiques (contrôles) et que ce profil d’expression est enrichi en gènes de la voie de signalisation Wnt. La voie des Wnt est cruciale pour la migration cellulaire et pour le développement de plusieurs organes dérivés de l’endoderme (p.ex. le pancréas). De plus, le rôle de la voie des Wnt dans la morphogénèse thyroïdienne est supporté par de récentes études sur le poisson-zèbre qui montrent des anomalies du développement thyroïdien lors de la perturbation de la voie des Wnt durant différentes étapes de l’organogénèse. Par conséquent, l’implication de la voie des Wnt dans l’étiologie de la dysgénésie thyroïdienne est biologiquement plausible. Une trouvaille inattendue de notre approche génomique fut de constater que la calcitonine était exprimée autant dans les thyroïdes ectopiques que dans les thyroïdes eutopiques (contrôles). Cette trouvaille remet en doute un dogme de l’embryologie de la thyroïde voulant que les cellules sécrétant la calcitonine (cellules C) proviennent exclusivement d’une structure extrathyroïdienne (les corps ultimobranchiaux) fusionnant seulement avec la thyroïde en fin de développement, lorsque la thyroïde a atteint son emplacement anatomique définitif. Notre approche gène candidat ne démontra aucune différence épigénétique (c.-à-d. de profil de méthylation) entre thyroïdes ectopiques et eutopiques, mais elle révéla la présence d’une région différentiellement méthylée (RDM) entre thyroïdes et leucocytes dans le promoteur de FOXE1. Le rôle crucial de FOXE1 dans la migration thyroïdienne lors du développement est connu et démontré dans le modèle murin. Nous avons démontré in vivo et in vitro que le statut de méthylation de cette RDM est corrélé avec l’expression de FOXE1 dans les tissus non tumoraux (c.-à-d., thyroïdes et leucocytes). Fort de ces résultats et sachant que les RDMs sont de potentiels points chauds de variations (épi)génétiques, nous avons lancé une étude cas-contrôles afin de déterminer si des variants génétiques rares localisés dans cette RDM sont associés à la dysgénésie thyroïdienne. Tous ces résultats générés lors de mes études doctorales ont dévoilé de nouveaux mécanismes pouvant expliquer la pathogenèse de la dysgénésie thyroïdienne, condition dont l’étiologie reste toujours une énigme. Ces résultats ouvrent aussi plusieurs champs de recherche prometteurs et vont aider à mieux comprendre tant les causes des dysgénésies thyroïdiennes que le développement embryonnaire normal de la thyroïde chez l’homme.

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Objectives: To precisely classify the various forms of TD, and then to screen for mutations in transcription factor genes active in thyroid development. Subjects and methods: Patients underwent ultrasound, thyroid scan, and serum thyroglobulin measurement to accurately diagnose the form of TD. DNA was extracted from peripheral leukocytes. The PAX8, and NKX2.5 genes were evaluated in all patients, and TSH receptor ( TSHR) gene in those with hypoplasia. Results: In 27 nonconsanguineous patients with TD, 13 were diagnosed with ectopia, 11 with hypoplasia, and 3 with athyreosis. No mutations were detected in any of the genes studied. Conclusion: Sporadic cases of TD are likely to be caused by epigenetic factors, rather than mutations in thyroid transcription factors or genes involved in thyroid development. Arq Bras Endocrinol Metab. 2012;56(3):173-7

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Resistance to thyroid hormone is an uncommon problem, which has rarely been associated with thyroid dysgenesis. We report a case with both thyroid gland ectopy and resistance to thyroid hormone and, thus, a reduced capacity to produce and respond to thyroid hormone. The patient presented at 2 years of age with developmental delay, dysmorphic features, and elevation in both thyroxine and thyrotropin. We document her response to therapy with thyroxine, with particular regard to her growth and development. Persistent elevation of thyrotropin is commonly recognized during treatment of congenital hypothyroidism. Resistance to thyroid hormone may be an important additional diagnosis to consider in cases where thyrotropin remains persistently elevated.

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O hipotireoidismo congênito (HC) é o distúrbio endócrino congênito mais frequente, com incidência variando de 1:2.000 a 1:4.000 crianças nascidas vivas e uma das principais causas de retardo mental que pode ser prevenida. Os Programas de Triagem Neonatal para a doença permitem a identificação precoce dos afetados e seu tratamento de modo a evitar as complicações da falta do hormônio. A maioria dos casos de hipotireoidismo congênito é decorrente de disgenesias tireoidianas (85%), entre elas a ectopia, hipoplasia ou agenesia tireoidianas, e os demais resultam de defeitos de síntese hormonal. As crianças afetadas (> 95%) geralmente não apresentam sintomas sugestivos da doença ao nascimento. Os sintomas e sinais mais comuns são: icterícia neonatal prolongada, choro rouco, letargia, movimentos lentos, constipação, macroglossia, hérnia umbilical, fontanelas amplas, hipotonia e pele seca. Várias estratégias são utilizadas para a triagem do HC. No Brasil, esta é obrigatória por lei e geralmente é feita com a dosagem de TSH em sangue seco coletado do calcanhar. A idade recomendada para sua realização é após as 48 horas de vida até o quarto dia. A confirmação diagnóstica é obrigatória com as dosagens de TSH e T4 livre ou T4 total.

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O hipotireoidismo congênito (HC) ocorre, mundialmente, em 1/3000-4000 neonatos e pode ser classificado em permanente ou transitório. O HC primário é responsável pela maioria dos afetados, enquanto o secundário e terciário são raros. Nos países iodo-suficientes, a disgenesia tireóidea (DT) é a causa mais freqüente de HC. Os defeitos hereditários da síntese hormonal ocorrem em minoria de crianças portadoras de HC. Fatores ambientais, genéticos e auto-imunes concorrem na etiologia do HC, mas na maioria dos casos de DT a causa é obscura. Atribui-se aos genes envolvidos na ontogenia da glândula tireóidea, como os fatores de transcrição TITF1, TITF2, PAX-8 e receptor de TSH (TSHR), função patogenética na DT. Até o momento não foi descrita anormalidade no gene TITF1 como causa de HC, enquanto foram identificadas mutações no PAX-8 em cinco recém-nascidos com DT. Embora não envolvidas na DT, mutações inativadoras do TSHR podem produzir espectro de defeitos congênitos oscilando entre hipertirotropinemia com eutireoidismo e hipotireoidismo com hipoplasia glandular. A clonagem dos genes envolvidos na biossíntese dos hormônios tireóideos, como o da tireoperoxidase (TPO) e tireoglobulina (Tg), permitiu a identificação de mutações responsáveis por alguns casos de bócio e hipotireoidismo decorrente de defeito de incorporação de iodeto ou anormalidades na síntese de Tg. Recentemente, foi demonstrada a base molecular do defeito de transporte ativo de iodeto e da síndrome de Pendred, respectivamente, devidas a mutações no gene NIS (simportador de sódio e iodeto) e no gene PDS (pendrina). em conclusão, grande parte dos pacientes com HC e DT não tem esclarecida, ainda, a causa molecular desta síndrome.

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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

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L'hypothyroïdie congénitale par dysgénésie thyroïdienne (HCDT, ectopie dans plus de 80 %) a une prévalence de 1 cas sur 4000 naissances vivantes. L’HCDT est la conséquence d'une défaillance de la thyroïde embryonnaire à se différencier, à se maintenir ou à migrer vers sa localisation anatomique (partie antérieure du cou), qui aboutit à une absence totale de la thyroïde (athyréose) ou à une ectopie thyroïdienne (linguale ou sublinguale). Les HCDT sont principalement non-syndromiques (soit 98% des cas sont non-familiale), ont un taux de discordance de 92% chez les jumeaux monozygotes, et ont une prédominance féminine et ethnique (i.e., Caucasienne). La majorité des cas d’HCDT n’a pas de cause connue, mais est associée à un déficit sévère en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie). Des mutations germinales dans les facteurs de transcription liés à la thyroïde (NKX2.1, FOXE1, PAX8, NKX2.5) ont été identifiées dans seulement 3% des patients atteints d’HCDT sporadiques et l’analyse de liaisons exclue ces gènes dans les rares familles multiplex avec HCDT. Nous supposons que le manque de transmission familiale claire d’HCDT peut résulter de la nécessité d’au moins deux « hits » génétiques différents dans des gènes importants pour le développement thyroïdien. Pour répondre au mieux nos questions de recherche, nous avons utilisé deux approches différentes: 1) une approche gène candidat, FOXE1, seul gène impliqué dans l’ectopie dans le modèle murin et 2) une approche en utilisant les techniques de séquençage de nouvelle génération (NGS) afin de trouver des variants génétiques pouvant expliquer cette pathologie au sein d’une cohorte de patients avec HCDT. Pour la première approche, une étude cas-contrôles a été réalisée sur le promoteur de FOXE1. Il a récemment été découvert qu’une région du promoteur de FOXE1 est différentiellement méthylée au niveau de deux dinucléotides CpG consécutifs, définissant une zone cruciale de contrôle de l’expression de FOXE1. L’analyse d’association basée sur les haplotypes a révélé qu’un haplotype (Hap1: ACCCCCCdel1C) est associé avec le HCDT chez les Caucasiens (p = 5x10-03). Une réduction significative de l’activité luciférase est observée pour Hap1 (réduction de 68%, p<0.001) comparé au promoteur WT de FOXE1. Une réduction de 50% de l’expression de FOXE1 dans une lignée de cellules thyroïdienne humaine est suffisante pour réduire significativement la migration cellulaire (réduction de 55%, p<0.05). Un autre haplotype (Hap2: ACCCCCCC) est observé moins fréquemment chez les Afro-Américain comparés aux Caucasiens (p = 1.7x10-03) et Hap2 diminue l’activité luciférase (réduction de 26%, p<0.001). Deux haplotypes distincts sont trouvés fréquemment dans les contrôles Africains (Black-African descents). Le premier haplotype (Hap3: GTCCCAAC) est fréquent (30.2%) chez les contrôles Afro-Américains comparés aux contrôles Caucasiens (6.3%; p = 2.59 x 10-9) tandis que le second haplotype (Hap4: GTCCGCAC) est trouvé exclusivement chez les contrôles Afro-Américains (9.4%) et est absent chez les contrôles Caucasiens (P = 2.59 x 10-6). Pour la deuxième approche, le séquençage de l’exome de l’ADN leucocytaire entre les jumeaux MZ discordants n’a révélé aucune différence. D'où l'intérêt du projet de séquençage de l’ADN et l’ARN de thyroïdes ectopiques et orthotopiques dans lesquelles de l'expression monoallélique aléatoire dans a été observée, ce qui pourrait expliquer comment une mutation monoallélique peut avoir des conséquences pathogéniques. Finalement, le séquençage de l’exome d’une cohorte de 36 cas atteints d’HCDT a permis d’identifier de nouveaux variants probablement pathogéniques dans les gènes récurrents RYR3, SSPO, IKBKE et TNXB. Ces quatre gènes sont impliqués dans l’adhésion focale (jouant un rôle dans la migration cellulaire), suggérant un rôle direct dans les défauts de migration de la thyroïde. Les essais de migration montrent une forte diminution (au moins 60% à 5h) de la migration des cellules thyroïdiennes infectées par shRNA comparés au shCtrl dans 2 de ces gènes. Des zebrafish KO (-/- et +/-) pour ces nouveaux gènes seront réalisés afin d’évaluer leur impact sur l’embryologie de la thyroïde.

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L'hypothyroïdie congénitale par dysgénésie thyroïdienne (HCDT, ectopie dans plus de 80 %) a une prévalence de 1 cas sur 4000 naissances vivantes. L’HCDT est la conséquence d'une défaillance de la thyroïde embryonnaire à se différencier, à se maintenir ou à migrer vers sa localisation anatomique (partie antérieure du cou), qui aboutit à une absence totale de la thyroïde (athyréose) ou à une ectopie thyroïdienne (linguale ou sublinguale). Les HCDT sont principalement non-syndromiques (soit 98% des cas sont non-familiale), ont un taux de discordance de 92% chez les jumeaux monozygotes, et ont une prédominance féminine et ethnique (i.e., Caucasienne). La majorité des cas d’HCDT n’a pas de cause connue, mais est associée à un déficit sévère en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie). Des mutations germinales dans les facteurs de transcription liés à la thyroïde (NKX2.1, FOXE1, PAX8, NKX2.5) ont été identifiées dans seulement 3% des patients atteints d’HCDT sporadiques et l’analyse de liaisons exclue ces gènes dans les rares familles multiplex avec HCDT. Nous supposons que le manque de transmission familiale claire d’HCDT peut résulter de la nécessité d’au moins deux « hits » génétiques différents dans des gènes importants pour le développement thyroïdien. Pour répondre au mieux nos questions de recherche, nous avons utilisé deux approches différentes: 1) une approche gène candidat, FOXE1, seul gène impliqué dans l’ectopie dans le modèle murin et 2) une approche en utilisant les techniques de séquençage de nouvelle génération (NGS) afin de trouver des variants génétiques pouvant expliquer cette pathologie au sein d’une cohorte de patients avec HCDT. Pour la première approche, une étude cas-contrôles a été réalisée sur le promoteur de FOXE1. Il a récemment été découvert qu’une région du promoteur de FOXE1 est différentiellement méthylée au niveau de deux dinucléotides CpG consécutifs, définissant une zone cruciale de contrôle de l’expression de FOXE1. L’analyse d’association basée sur les haplotypes a révélé qu’un haplotype (Hap1: ACCCCCCdel1C) est associé avec le HCDT chez les Caucasiens (p = 5x10-03). Une réduction significative de l’activité luciférase est observée pour Hap1 (réduction de 68%, p<0.001) comparé au promoteur WT de FOXE1. Une réduction de 50% de l’expression de FOXE1 dans une lignée de cellules thyroïdienne humaine est suffisante pour réduire significativement la migration cellulaire (réduction de 55%, p<0.05). Un autre haplotype (Hap2: ACCCCCCC) est observé moins fréquemment chez les Afro-Américain comparés aux Caucasiens (p = 1.7x10-03) et Hap2 diminue l’activité luciférase (réduction de 26%, p<0.001). Deux haplotypes distincts sont trouvés fréquemment dans les contrôles Africains (Black-African descents). Le premier haplotype (Hap3: GTCCCAAC) est fréquent (30.2%) chez les contrôles Afro-Américains comparés aux contrôles Caucasiens (6.3%; p = 2.59 x 10-9) tandis que le second haplotype (Hap4: GTCCGCAC) est trouvé exclusivement chez les contrôles Afro-Américains (9.4%) et est absent chez les contrôles Caucasiens (P = 2.59 x 10-6). Pour la deuxième approche, le séquençage de l’exome de l’ADN leucocytaire entre les jumeaux MZ discordants n’a révélé aucune différence. D'où l'intérêt du projet de séquençage de l’ADN et l’ARN de thyroïdes ectopiques et orthotopiques dans lesquelles de l'expression monoallélique aléatoire dans a été observée, ce qui pourrait expliquer comment une mutation monoallélique peut avoir des conséquences pathogéniques. Finalement, le séquençage de l’exome d’une cohorte de 36 cas atteints d’HCDT a permis d’identifier de nouveaux variants probablement pathogéniques dans les gènes récurrents RYR3, SSPO, IKBKE et TNXB. Ces quatre gènes sont impliqués dans l’adhésion focale (jouant un rôle dans la migration cellulaire), suggérant un rôle direct dans les défauts de migration de la thyroïde. Les essais de migration montrent une forte diminution (au moins 60% à 5h) de la migration des cellules thyroïdiennes infectées par shRNA comparés au shCtrl dans 2 de ces gènes. Des zebrafish KO (-/- et +/-) pour ces nouveaux gènes seront réalisés afin d’évaluer leur impact sur l’embryologie de la thyroïde.

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INTRODUCTION: Galectin family members have been demonstrated to be abnormally expressed in cancer at the protein and mRNA level. This study investigated the levels of galectin proteins and mRNA expression in a large cohort of patients with papillary thyroid carcinoma and matched lymph node metastases with particular emphasis on galectin-1 and galectin-3. METHODS: mRNA expression of galectin family members (1, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 10 and 12) were analysed by real-time polymerase chain reaction in 65 papillary thyroid carcinomas, 30 matched lymph nodes with metastatic papillary thyroid carcinoma and 5 non-cancer thyroid tissues. Galectin-1 and 3 protein expression was determined by immunohistochemistry in these samples. RESULTS: Significant expression differences in all tested galectin family members (1, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 10 and 12) were noted for mRNA in papillary thyroid carcinomas, with and without lymph node metastasis. Galectin-1 protein was more strongly expressed than galectin-3 protein in papillary thyroid carcinoma. Galectin-1 protein was found to be overexpressed in 32% of primary papillary thyroid carcinomas. A majority of lymph nodes with metastatic papillary thyroid carcinoma (53%) had significantly increased expression of galectin-1 protein, as did 47% of primaries with metastases. Galectin-1 mRNA levels were decreased in the vast majority (94%) of primary thyroid carcinomas that did not have metastases present. Galectin-3 protein levels were noted to be overexpressed in 15% of primary papillary thyroid carcinomas. In primary papillary thyroid carcinoma with lymph node metastases, 32% had over expression of galectin-3 protein. Overexpression of galectin-3 mRNA was noted in 58% of papillary thyroid carcinomas and 64% of lymph nodes bearing metastatic papillary thyroid carcinoma. Also, primary papillary thyroid carcinoma with lymph node metastases had significantly higher expression of galectin-3 mRNA compared to those without lymph node metastases. CONCLUSION: Galectin family members show altered expression at the mRNA level in papillary thyroid cancers. Overexpression of galectin-1 and 3 proteins were noted in papillary thyroid carcinoma with lymph node metastases. The results presented here demonstrated that galectin-1 and galectin-3 expression have important roles in clinical progression of papillary thyroid carcinoma.

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BRAF is a major oncoprotein and oncogenic mutations in BRAF are found in a significant number of cancers, including melanoma, thyroid cancer, colorectal cancer and others. Consequently, BRAF inhibitors have been developed as treatment options for cancers with BRAF mutations which have shown some success in improving patient outcomes in clinical trials. Development of resistance to BRAF kinase inhibitors is common, however, and overcoming this resistance is an area of significant concern for clinicians, patients and researchers alike. In this review, we identify the mechanisms of BRAF kinase inhibitor resistance and discuss the implications for strategies to overcome this resistance in the context of new approaches such as multi-kinase targeted therapies and emerging RNA interference based technologies.

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The endothelin axis is a group of signaling molecules and their receptors that have been implicated in vascularization of cancers, with their expression being observed to change in different cancer types. In this research, we examined the expression of endothelin 1 and endothelin receptor A at the protein and messenger RNA (mRNA) levels in 123 papillary thyroid carcinomas and 40 matched lymph nodes with metastatic papillary thyroid carcinomas. We found altered endothelin axis mRNA expression in several clinicopathologic parameters with increased endothelin 1 expression in thyroid papillary carcinoma showing stromal calcification, cancers in men, and primary cancers with lymph node metastases. Increased endothelin receptor A mRNA expression was noted in the larger cancers. There is a significant correlation between expression of endothelin receptor A and endothelin 1 in papillary thyroid carcinoma. Both endothelin receptor A and endothelin 1 mRNA expressions were significantly higher in metastatic carcinoma in the lymph node than in primary thyroid cancer. The metastatic carcinoma in the lymph node had increased expression compared with matched primary thyroid carcinoma. Expressions of endothelin 1 and endothelin receptor A were also documented as being high at the protein level. Our results indicate that in thyroid cancer, endothelin 1 and endothelin receptor A are associated with growth in advanced stages and lymph node metastases, likely through known angiogenic linkages. Targeting the endothelin axis may be useful in planning angiogenesis therapy for thyroid cancer.

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Vascular endothelial growth factor (VEGF) promotes growth of blood or lymphatic vessels. The aim of the current study is to identify relationships between VEGF-A and VEGF-C, and their impact in angiogenesis and metastases in thyroid cancers. VEGF-A and VEGF-C mRNA and protein expression was investigated in 136 thyroid cancers (123 papillary thyroid carcinomas and 13 undifferentiated thyroid carcinomas) and 40 matched lymph node metastases with papillary thyroid carcinoma using reverse transcription polymerase chain reaction and immunohistochemistry. VEGF-A and VEGF-C mRNA expression was significantly different between conventional papillary thyroid carcinoma, follicular variant of papillary thyroid carcinoma, and undifferentiated thyroid carcinomas (P = 1 x 10(-6) and 1 x 10(-5), respectively). In undifferentiated carcinoma, VEGF-A and VEGF-C protein overexpression was noted in all cases. VEGF-A and VEGF-C mRNA overexpression was noted in 51% (n = 62) and 27% (n = 33) of the papillary thyroid carcinomas, whereas VEGF-A and VEGF-C protein overexpression was also identified in 70% (n = 86) and 62% (n = 76) of the carcinomas. VEGF-A mRNA was significantly higher in cancers with lymph node metastases compared with nonmetastatic cancers (P = .001), whereas most metastatic cancers underexpressed VEGF-C (P = .0002), with a similar trend for protein. The expression of VEGF-A and VEGF-C correlated with each other at both mRNA and protein levels (P = .00004 and .003, respectively). In summary, VEGF-A and -C expressions correlate with the pathological parameters and metastatic status of thyroid carcinomas. The significant correlations between the expressions of these genes add weight to hypotheses concerning VEGF-A and -C interaction in cancer progression.

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Mutation of the BRAF gene is common in thyroid cancer. Follicular variant of papillary thyroid carcinoma is a variant of papillary thyroid carcinoma that has created continuous diagnostic controversies among pathologists. The aims of this study are to (1) investigate whether follicular variant of papillary thyroid carcinoma has a different pattern of BRAF mutation than conventional papillary thyroid carcinoma in a large cohort of patients with typical features of follicular variant of papillary thyroid carcinoma and (2) to study the relationship of clinicopathological features of papillary thyroid carcinomas with BRAF mutation. Tissue blocks from 76 patients with diagnostic features of papillary thyroid carcinomas (40 with conventional type and 36 with follicular variant) were included in the study. From these, DNA was extracted and BRAF V600E mutations were detected by polymerase chain reaction followed by restriction enzyme digestion and sequencing of exon 15. Analysis of the data indicated that BRAF V600E mutation is significantly more common in conventional papillary thyroid carcinoma (58% versus 31%, P = .022). Furthermore, the mutation was often noted in female patients (P = .017), in high-stage cancers (P = .034), and in tumors with mild lymphocytic thyroiditis (P = .006). We concluded that follicular variant of papillary thyroid carcinoma differs from conventional papillary thyroid carcinoma in the rate of BRAF mutation. The results of this study add further information indicating that mutations in BRAF play a role in thyroid cancer development and progression.

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BACKGROUND AND OBJECTIVES Polymorphisms of the VEGF gene are known to affect the biological behaviour of cancers but have seldom been studied in thyroid cancer. The aim of the current study is to evaluate the prevalence and relevance of VEGF-A polymorphisms and mRNA expression in papillary thyroid carcinoma (PTC). MATERIALS AND METHODS Genomic DNA and total RNA were isolated from paraffin-embedded tissue from 91 PTC (51 conventional PTC and 40 follicular variant) and 78 control thyroid tissues. Three DNA polymorphisms (+936C > T, +405C > G and -141A > C) in the 3' and 5' untranslated region (3'-UTR, 5'-UTR) of VEGF-A were studied using PCR and RFLP. Also, the mRNA expression of VEGF-A in these tissues was studied by real-time PCR. RESULTS Distribution of polymorphisms in the 5'-UTR (VEGF-VEGF -141A > C and +405C > G) and 3'-UTR (VEGF +936C > T) were all significantly different in PTC and benign thyroid tissue (p = 0.0001, 0.001 and 0.028 respectively). The VEGF -141 C allele was more common in PTC with lymph node metastases (p = 0.026). VEGF + 405 Galleles andVEGF +936 CC genotype were more common in PTC of advanced pathological staging (p = 0.018 and 0.017 respectively). Also, increased expression of VEGF-A mRNA was noted in PTC compared to control (p = 0.009). Within the group of patients with conventional PTC, those with lymph nodal metastases had a higher level of VEGF-A mRNA expression than other patients (p = 0.0003). CONCLUSION These findings suggest that VEGF polymorphisms and mRNA expression may predict the aggressiveness behaviour of thyroid cancer.

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The follicular variant of papillary thyroid carcinoma (FVPTC) presents a type of papillary thyroid cancer that has created continuous diagnosis and treatment controversies among clinicians and pathologists. In this review, we describe the nomenclature, the clinical features, diagnostic problems and the molecular biology of FVPTC. It is important for clinicians to understand this entity as the diagnosis and management of this group of patient may be different from other patients with conventional PTC. The literature suggests that FVPTC behaves in a way similar, clinically, to conventional papillary thyroid carcinoma. However, there are some genotypic differences which may characterise this neoplasm. These parameters may account for the phenotypic variation described by some scientists in this type of cancer. Further understanding can only be achieved by defining strict pathological criteria, in-depth study of the molecular biology and long term follow-up of the optional patients with FVPTC.